Lundi 26 et mardi 27 octobre 2015:
objectif: le sommet de l'Ile à 3070 m en deux étapes avec nuit au refuge.
Météo France annonce du mauvais temps dont orage ce qui nous fait réfléchir quand même, Pierre de Planetair nous dit beau temps sur Cilaos idéal pour monter au Piton, alors on y va.
Départ du parking Le Bloc à 10h, on doit arriver au refuge avant 18h, ça devrait aller, la rando est signalée difficile et durer 6h.
Mais voilà, au bout d'1 heure: cata! je n'avance pas, je n'arrive pas à respirer, j'ai hyper chaud, je sue énormément, tête trempée, lunettes embuées, je ressens de la fatigue, je suis vexée, bref, pas belle à voir mais surtout cela génère une grande inquiétude chez Françoise, les 2 jeunes avancent vite devant, et moi je n'avance pas derrière, il faut pourtant qu'on arrive avant la nuit!
Il faut quand même que je vous dise que vendredi dernier, au volcan, je suis tombée toute raide face avant (comme dans les dessins animés), ma poitrine sur mon appareil photo. J'ai mis du temps à me relever à cause du choc + le poids de mon sac.
Tant que je ne rigole ni n'éternue ni ne tousse, ça va, et comme je déteste me plaindre, Let's Go.
Mais là, sur cette rando, la douleur est multipliée devant l'effort.
On suspecte une cote fêlée ou un hématome au sein gauche.
On répartit les contenus des sacs à dos sur les 3 randonneurs, Jeanne, notre adorable ado, prends mon sac ce qui me laisse plus d'aisance, je respire mieux.
On teste.
Je ne marche pas vite, mais c'est possible. Je retrouve quand même le sourire:
On arrivera finalement à 15h30 au refuge, Françoise rassurée, excellent accueil, boisson chaude et sieste pour tout le monde, je suis KO. pas sûre d'aller au sommet demain. Vraiment difficile. En tous les cas, aucun d'entre nous ne tient à se lever à 3 h pour voir la levée du soleil, juste les paysages nous intéressent.
Couchage dans une grande tente de 8 personnes, lits superposés, propres avec couvertures très chaudes.
Repas chaud à 18h30 salle comble 50 personnes environ.
Nuit OK, pas entendu les autres randonneurs se lever à 3h, on prends un café à 7h et à 7h40, on est parti, moi aussi, hyper encouragée par Jeanne, Françoise et Valentin.
Temps maussade, rando 2 h facile, on est heureux d'atteindre le sommet même si on ne voit rien!
Et maintenant descente. Moins pire que ce que je redoutais, toujours sans sac à porter, tant pis pour mon orgueil.
Descente sous une dense pluie qui ne cessera qu'une heure avant le parking. Trempés!
on s'en rappellera.
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