Ma chambre d'hôtes est chez Catherine Boyer "le Crabe sous la Varangue".
J'étais inquiète d'aller seule au volcan de nuit non pas pour l'éruption, mais la route du retour, pas facile du tout pour nous. Il faut du temps pour apprivoiser les routes de montagne sans marquage au sol, avec des fossés impressionnants, il faut se repérer à des plots blancs sur les bas côtés, bref, ça m'inquiétait.
La générosité, le dévouement de Catherine pour ses clients est sans limite alors me voilà associée à une virée dans l'enclos. Encadrée par des guides plus qu'expérimentés, c'est en toute confiance que je les ai suivis. La Fournaise et eux, c'est fusionnel, ils la connaissent par coeur depuis qu'ils la foulent depuis leur enfance.
Je leur suis extrêmement reconnaissante de ce cadeau.
Depuis cette soirée, je suis pas mal perturbée, toutes en émotions: j'ai senti battre le coeur de la Fournaise.
Juste avant la nuit, soleil couchant sur la Fournaise et Fornica Leo:
Ce cratère s'est construit petit à petit depuis presque 2 mois que dure l'éruption, il est occupé par un lac de lave qui vit sa petite vie tranquille. On s'attend à ce que le cratère s'ouvre sur le côté en contrebas et déverse une coulée de lave. On attend.
Sur les basses pentes, des coulées s'épanchent, qui sortent de tunnels, jusqu'au rempart Sud du volcan où j'étais jeudi dernier.
Evidemment, de nuit, c'est grandiose.
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