Passion "volcans" - acte I (Berserkjahraun)

Quand la passion des volcans vous tient, il n'y a aucune hésitation à vous rendre à La Réunion ou en Islande dès lors qu'une invitation vous est formulée. 

Ainsi c'est à mon tour de recevoir mon ami sur mon île volcanique.

Bien sûr nous commençons par le délicieux petit cratère Eldborg , le premier à nous faire signe depuis la route 54. Vous avez déjà vu beaucoup de photos, je ne vais pas dupliquer.

Puis nous faisons un premier tour de mon champ de lave et foulons les 4 cratères que vous connaissez bien maintenant: Rauðakúla, Kothraunskúla, Smáhraunskúla and Grákúla

 

J'ai attendu la visite de Alain pour monter au Rauðakúla, le plus haut des 4 cratères, avec 379 mètres, rien de comparable avec les efforts et les stratégies à fournir à  La Fournaise, mais pour le plaisir de partager la vue sur tout le site éruptif.  Rauðakúla, le rouge, fut le 1er des 4 cratères à avoir érupté, il y a 4000 ans. 

 

 

Kerlingarfjall (à l'Est):

 

Rauðakúla face Sud:

Étonnement, ce cratère est peu fréquenté, sans doute parce qu'il n'y a pas de chemin tracé, ou peut-être parce que la piste à l'Est est bien défoncée, on m'avait même prévenue qu'elle était impassable. D'ailleurs, j'avais fait demi tour (où je pointe mon stylo ci-dessous) alors que j'étais venue ici seule, craignant un déséquilibre ou une crevaison ou que sais-je encore, par manque d'expérience. Avec la leçon de conduite de Alain, j'ai compris que la Jimny était tout à fait adaptée à ce genre de terrain et j'ai passé les obstacles avec confiance jusqu'à la sortie à l'autre bout (cercle noir).

 

 

En photo ça parait facile mais en fait ça grimpe fort, la piste est peu large, le côté est très instable et pentu; de l'autre côté, les blocs sont énormes

J'avais continué à pied pour voir l'état de la route après ce blocage. A part un seul point à contourner, il n'y avait plus de risque. J'avais donc envisagé qu'on pourrait arriver par l'autre bout de la piste (cercle noir).

 

 

 

 

 

 

On peut aussi accéder à la base du Rauðakúla par l'Ouest, en garant sa voiture près du Grákúla, route 56. La rando au Grákúla, bien tracée par les marcheurs, est effectivement plus facile que celle au Rauðakúla.

Nous voici donc au sommet, bien rouge:

 

 vues vers l'Est:

 

Depuis des jours et des jours que je l'arpentais "en long, en large et en travers", je l'avais enfin en entier là sous mes yeux, la Berserkjahraun, cette belle et mythique lave:

photo A.B.

4 plans de gauche à droite (de Sud à Nord):

 

avec le Grákúla au premier plan

 

 

 

 

et maintenant, découverte du Grákúla le gris avec un vrai cratère, bien creux: 

 

Smáhraunskúla la petite bulle de lave vu depuis Grákúla:

 

Kothraunskúla la bulle de lave de coton vu depuis Grákúla:

 

Grákúla est appelé "la bulle grise" parce qu'effectivement ses lichens ont une dominante grise:

 

 

 mais quand on est à sa base, son cône de scories sans lichen est bien rouge, comme ses compagnons:

 

Ils sont tous affublés du titre "bulle" car selon l'endroit d'où on les regarde, ils ont bien une forme de 1/2 sphère:

 Rauðakúla:

 Rauðakúla à gauche, Grákúla à droite:

Kothraunskúla:

 

Vus de la route 577, Grákúla à gauche, Kothraunskúla à droite:

vus depuis le chemin piétonnier Berserkjargata:

La pointe extrême ouest de la lave est arrivée dans le fjord Seljafjörður à droite et a crée le Hraunsfjörður à gauche:

Vue sur Seljafell

Quand on longe la rive ouest du Hraunsfjörður, on voit bien Kothraunskúla et tout au fond,  il y a 2 jolies cascades:

Celle de droite, on pourrait presque passer derrière (si l'on aime les douches froides):

 

 Celle de gauche: 

 

 Vue depuis cette cascade vers le fjord, sympa n'est-ce pas?