mercredi 14 septembre 2016

23 juillet 2016 : sur le bec du canard

samedi 23 juillet 2016 : Langanes au Nord-Est

Pour comprendre le titre de mon article, je vous invite à regarder une carte du Nord Est de l'Islande.
 

Escale à Þórshöfn, balade dans cette petite ville paisible, port de pêche, pause dans le café, tranquille:
 

 
 
 
 
 
 
Maintenant, direction le bout du bout de l'Ile qui me fait rêver depuis de nombreuses années, lieu que je ne pensais pas fouler sur ce voyage, mais c'est cela aussi, le voyage: ce qu'on ne prévoit pas.
La route 869 est étonnante, d'autant que le temps change tout le temps. Par moment, une légère brume se dépose sur les paysages, ou sur de vieilles pierres, comme sur cette ferme abandonnée, qui s'appelle Heiði. 9a a dû être une belle maison. Doit-on être triste que des gens l'aient quittée? est-ce maintenant un site nostalgique?
On pense aux familles qui vivaient ici, aux pêcheurs, la vie était très dure.
La mer est tout prêt, à la fois nourricière et meurtrière, calme ou tempétueuse. 
L'horizon prend alors une couleur "bleu horizon":
On poursuit la route, encore et encore des bois échoués partout, de nombreux déchets aussi.
 
 
Puis nous voilà  au plus près de ce rocher au nom étrange de "Stóri Karl rock column" (the big man, le gros homme) gràce à un promontoire. Les Fous de Bassan ne sont nullement inquiétés, nous restons là à les observer et les écouter durant un temps qu'on ne compte pas. Très peu de touristes passent ici. 
 
 

En 2002, mon adorable Thomas du haut de ses 17 ans, m'a peint un merveilleux tableau, LES FOUS DE BASSAN D'ISLANDE. Je ne m'en lasse pas, particulièrement en ce moment où je raconte mon voyage. Je vous le montre:

Il est quand même étrange qu'une brume s'installe systématiquement quand nous approchons des bâtisses abandonnées. Nous voici dans Skálar:
 
 
 
Fontur: le bout du bout de l'Ile, le regard porté le + loin possible, même si l'horizon est brouillé, par la brume, par mes larmes, être à cet endroit est incroyable:
Nous n'en avons pas fini avec les émotions, ici, nous rencontrons un troupeau de chevaux en liberté qui broutent. Curieux, ils approchent doucement et se laissent caresser. Même la lumière a encore changé, plus chaude:
 
 
 
 
 Cette jument blanche m'attire plus que les autres, je m'accroupis et l'appelle doucement, l'attend patiemment, elle s'approche, me sent, et s'en retourne:
 
 
  
 
Je reviendrai en Islande, monter à cheval, absolument.






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