dimanche 27 novembre 2022

ALLER avec RETOUR - du 15 nov au 14 déc 22 - acte II : de Seyðisfjörður (Est) à Reykjavik (Ouest)

Quand on arrive par le ferry, dans le fjord, il y a un col à passer pour prendre la route, qu'on veuille faire le tour de l'île par le Nord ou par le Sud. C'est un passage obligé qui peut être compliqué en hiver si la météo est à la neige et au brouillard, même si les services publics déneigent la route et la salent quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. C'est aussi inquiétant quand on n'a pas de pneus cloutés, cela exige une conduite concentrée. 

On prend la route quand il fait bien jour. Une fine pellicule de neige est tombée cette nuit. Claudine est au volant, prudente, elle a vécu pire, je lui fais entièrement confiance.

 

Seyðisfjörður --- Egilsstaðir = 27 km

 ça commence gentiment:

 
 
puis ça se gâte un peu:
 
et un peu plus encore, mais il y a peu de circulation et on a de la visibilité quand même :
 

puis dans la descente, ça redevient "normal":
 
 
on arrive enfin sur une route où les tensions se relâchent , mais pas l'attention:
 

 
Entrée du tunnel, après Egilsstaðir pour aller à Reyðarfjörður :
 
 



Escale café dans ce "vieux magasin" de Breiðdalsvík où j'aime bien m'arrêter :
 
 
Belles couleurs automnales entre Breiðdalsvík et Djúpivogur :
 

 
 
 
 


 Proches de Djúpivogur, on se s'arrêtera cependant pas dans le joli petit port:


vers Hvalnes:
ça roule :-)


Étrange paysage, nous y voyons le visage d'un homme couché, et vous?





Nous voilà après Höfn, depuis la chambre d'hôtel nous voyons deux langues glaciaires, même si la luminosité est moindre. Sauf que la chambre est glaciale, nous commençons par nous emmitoufler dans le lit, tout habillées de laine islandaise des pieds à la tête. En fait, l'électricité, donc le chauffage, se déclenche quand nous introduisons notre carte d'accès dans un boitier. Ça évite certainement le gaspillage d'énergie, mais quand il fait froid, ce n'est vraiment pas cool du tout.



24 novembre. pluie pluie pluie

 

On passe devant Jökulsárlón sans s'arrêter, à Skaftafell pause café, à Vik pause pipi, à Katla pause photo: :

 





Katla , magnifique, terrifiant volcan sous glaciaire,; dernière éruption en 1918 et depuis, à chaque crise sismique, comme en ce mois de novembre, tout le monde est en alerte maximale, les islandais ont cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête:

source: Facebook Muhammed Emin Kizilkaya et Office Meteo Islandais vedur.is

et cet autre fameux volcan, tout près: l' Eyjafjallajökull, dont la vue me réchauffe et me glace en même temps, me réjouit et me terrifie :

Puis cette vue, enfin, sur les Iles Vestmann, ce soir nous dormirons à Heimaey:

Sauf que, il faut le savoir, on peut aller à Heimaey par 2 voies maritimes. Mais attention, un départ de Landeyjahöfn, même réservé, peut être reporté à Þorlákshöfn à ...  120 km l'un de l'autre! il vaut mieux aller à Heimaey avec sa voiture, ne pas la laisser sur le parking, car vous pouvez ne pas revenir à votre port de départ. Aussi, le temps de navigation passe de 40 mn à 3 heures...

Alors que nous devions partir en fin d'après-midi de Landeyjahöfn, nous avons reçu un sms nous informant que finalement nous partirons de Þorlákshöfn à 23h. En fait cela dépend des marées et de la météo.

Du coup, mini escale à Hella afin de rencontrer Nicole, très grande amie de Claudine, adorable, qui nous avait hébergées Françoise et moi il y a 1 an.

A notre arrivée à Vestmannaeyjabær, Gummi, l'ami de Claudine depuis presque 50 ans, nous a guidées vers notre guesthouse à près de 2 h du matin.

 

25 novembre. Je vous l'avais déjà écrit, à Heimaey, on sait qu'on est sur une île volcanique. Autre preuve: petit déjeuner dans la salle à manger au plafond volcanique, alors ça, ça me plait beaucoup:

Couleurs à un autre moment de la journée



Il y a quelques années, Claudine a travaillé sur un bateau de pêche islandais de Heimaey, pas aussi grand que celui-ci mais suffisamment pour discuter pêche avec Agust, membre de l'équipage, qui nous invite à monter à bord et visiter la cabine de commandement:






En fin de matinée, nous retrouvons Gummi qui conduit Claudine auprès du responsable des archives du cimetière. Il faut savoir qu'elle accomplit un travail de recherche de tombes ou de lieux d'échouage de bateaux pour les familles de pêcheurs français disparus sur les côtes islandaises à la recherche d'informations.

Pas toujours facile de retrouver des traces plus d'un siècle plus tard dans les archives ou dans les cimetières.



En août dernier, nous étions ici mais nous n'avons pas eu cette vue qui aujourd'hui, me surprend au point d'aller revoir toutes mes photos de ma précédente visite pour m'assurer que je n'avais pas raté une telle vue. En fait la météo était très différente, le ciel était chargé de brume. et nous ne pouvions pas le voir, l'Eyjafjallajökull , aujourd'hui magnifique, si près:



 
Balade dans Vestmannaeyjabær, je me répète mais j'aime vraiment Heimaey :




 



 

 




Un peu de pub pour ce restaurant où nous avons pris tous nos repas car nous y avons reçu un accueil vraiment chaleureux, surtout après que Claudine ait raconté qu'elle était bénévole ici en 1973 pour aider la population à déblayer les cendres du volcan en éruption, qu'elle a œuvré dans le cimetière.

Voyez ces 2 articles:

https://www.theatlantic.com/photo/2017/01/the-eldfell-eruption-of-1973/514394/ 

 https://icelandictimes.com/vestmannaeyjar-heimaey/

aussi qu'elle a travaillé sur un bateau de pêche, avec une autre jeune femme, ce qui était exceptionnel à cette époque.

Claudine a une forte mémoire de ce qu'elle a vécu et elle a l'art de raconter des faits très anciens avec moult détails, elle se rappelle les noms de multiples personnes qu'elle a rencontrées, parfois même juste croisées; ainsi la patronne du restaurant lui retrouve une lointaine connaissance et les retrouvailles seront chaleureuses. 

(café) restaurant GOTT : https://gott.is/en/  un lieu où il fait bon prendre son temps, déco très agréable




 



 
Carlos, cuistot très sympathique, un soir il nous fera une soupe que pour nous deux, on s'est senties très privilégiées:



26 novembre. Après la pluie vint le beau temps, alors objectif : sommet de l'Eldfell, youpi!



 
 

Waouh :

Au retour, Gummi l'adorable ami musicien de Claudine, nous offrira un café et nous jouera quelques morceaux au piano. Gummi était organiste et a voyagé dans le monde entier grâce à son métier. Je lui raconte que notre célèbre volcanologue, Haroun Tazieff, mettait beaucoup de musique d'orgues sur ses images, surtout sur les explosions et les gerbes volcaniques.

Quel bon moment avons-nous passé en sa compagnie.

Demain, départ hélas avancé, 9 h 30 au lieu de midi, ce qui nous désole toutes les 2 car on est bien ici.

27 novembre. C'est mon anniversaire, je suis triste de quitter Heimaey, mais ce paysage, "volcanoes by night", fantastique, est un vrai cadeau:


ah ça oui, je reviendrai ici



Claudine me dépose chez Arielle à Reykjavik, on se sépare donc quelques jours, demain Arielle me conduira chez moi, je ne vais pas y rester longtemps, mais je suis contente de pouvoir y aller même un petit peu

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