mardi 4 juillet 2023

Svelgsárkúla et sa Svelgsárhraun

Mardi 4 juillet 2023

Ça fait 1 an que Arielle m'entend parler de cette autre lave fantastique dans l'autre vallée près de chez moi.

Rando ratée l'an dernier, je ne pensais qu'à y retourner, mais seule c'est pas raisonnable, pas balisée et bcp de kms, pas question de risquer de se blesser là. et puis, c'est tjs plus agréable à deux de toutes les manières, surtout qu'on marche bien ensemble.

Et puis voilà un créneau météo possible, il ne fallait pas hésiter.

Sur la carte, entouré de jaune: où j'habite, étoile jaune: où on gare la voiture, encadré en rouge, le volcan, entre l'étoile jaune et le volcan: la coulée de lave. 

 

on a fait ce tour , 15 km:


Voilà la vue aérienne, sympa n'est-ce pas?

 

Drápuhlíðarfjall   mais vue de l'autre côté cette fois. 

 







Encore un peu de neige dans les creux




au centre, on voit à peine le sommet du Rauðakúla que nous avions visité en mai dernier:

 
 de là, on voit à peine le sommet de Drápuhlíðarfjall:

 

Notre cible du jour, le Svelgsárkúla:


3 Photos suivantes du sommet prises par Jocelyn qui nous accompagnait. Arielle et moi n'y sommes pas montées, le temps commençait à changer, fort vent, plus de 3 h de marche devant nous encore et 2 heures de conduite pour elle ensuite pour rentrer sur Reykjavik. Il faut savoir raison garder, mais les hommes en général sont physiquement plus puissants que nous et il a grimpé vite fait bien fait là haut.


vue sur Irafell:

Devant ce paysage, avec Arielle, nous avons eu la même pensée: voilà notre "Plaine des Sables islandaise", en référence à la Plaine des Sables du Piton de la Fournaise:

C'est bien plus rouge que cela, mais une légère bruine perturbe la vue, et mon téléphone, c'est quand même pas un appareil photo.

Puis des paysages à couper le souffle

 

 
Forte émotion ici où l'on distingue bien, au centre, un "serpent" de lave,  croute figée de la lave qu'on peut s'imaginer s'écouler là: 


 
Impression d'assister à une réunion de famille
 
 
 
un ange ?
 
un démon?

 

 


 
Maintenant, il ne nous reste plus qu'à contourner le front de lave pour retrouver notre point de départ, ce n'est pas la fin la plus terrible car on marche dans des nids de poule, il faut toujours être attentif à ne pas laisser son pied dans un trou. 2 bonnes heures de marche. Bras de lave après bras de lave, comme me dit Arielle, "t'en voulais, t'en as de la lave", je ne vais pas me plaindre
 
 
Un petit coup d’œil en arrière, notre volcan est dans les nuages:
 
 




 
 
 
 
Une sirène et son oiseau:
 

 

Dernier bras de lave passé, il nous faut maintenant traverser la rivière à gué, mais là, c'est Arielle qui a des photos, alors plus tard... si je ne les censure pas...
 
 

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